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  La théorie scientifique dans l'antiquité







Introduction

Le mythe, dans les civilisations antiques telles que les étrusques ou les égyptiens, avait une place importante dans l'explication des phénomènes naturelles. En effet les histoires qu'il véhicule ne sont pas arbitraires c'est à dire qu'elles ne sont pas choisies au hasard. Le mythe traite de questions récurrentes dans ces civilisations antiques aussi bien au niveau social que religieux (ex : la création du monde racontée par la cosmogonie). Il reprend également certains archétypes qui sont des images permettant de représenter un sujet commun. Par exemple dans toutes les civilisations on note la présence d'un père des dieux : Jupiter chez les romains, Râ chez les égyptiens..., qui aurait contribué à la création du monde. Le mythe peut donc aujourd'hui être considéré comme, non plus une histoire iréelle faisant intervenir des êtres magiques ou surnaturels, mais plus comme une histoire basée sur la réalité et cherchant à expliquer des phénomènes jusque là incompris. Malgré son importance à cette époque, il serait erroné de considérer le mythe comme seule base de la pensée et de la théorie scientifique chez ces civilisations. 
L'anthropologie actuelle a montré qu'elles avaient des connaissances scientifiques sur leur environnement, ne serait-ce qu'en mathématiques ou en astronomie. 
 
Durant l'antiquité, ces connaissances se veulent plus scientifiques, c'est-à-dire qu'on se doit de les ordonner de manière méthodique et accompagnées de preuves et/ou d'observations. Les méthodes diffèrent quelque peu chez les Grecs et les Latins et on observe deux manières distinctes de construire un raisonnement scientifique.  
Les Grecs se déplacent sur le terrain , recherchent des indices et des preuves pour pouvoir établir leurs théories. Contrairement aux Romains, ils établissent leurs théories telles des enquêtes à résoudre. Ils cherchent les réponses par eux mêmes sans se soucier d'anciennes théories développées.  
En revanche, les Latins se basent sur quelques unes de leurs observations mais surtout sur celles de savants anciens en reprenant leurs théories notamment sur celles des grecs. Nous le verrons par exemple avec Pline l'Ancien ou Lucrèce. On peut ainsi établir la définition de la démarche scientifique : c'est la méthode et les moyens utilisés pour arriver à l'élaboration d'une théorie, la manière dont les savants s'investissent et utilisent leurs connaissances pour faire avancer la science qui leur est contemporaine et établir de nouveaux préceptes. 
 
Nous pouvons ainsi nous demander quelles sont les modalités de la construction d'une théorie scientifique dans l'antiquité gréco-latine.

   
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Modifié en dernier lieu le 21.01.2008
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